[41] hiver 2021-2022
Sertir les jours
[41] pages 7-9
Été 2018. Dans ses pages La Couleur des jours fait dialoguer un texte d’Anne Bernasconi, «Portrait d’un hiver intime», et les images colorées créées par Joëlle Gagliardini lors de sa résidence au Jardin botanique alpin de Meyrin. Ce qui suscite échanges et rencontres entre les deux femmes. Décembre 2021. Pour ses 10 ans, La Couleur des jours est invitée à proposer un événement à la Maison Rousseau et Littérature. Les auteures se retrouvent pour une lecture dessinée, à partir des carnets tenus par Anne Bernasconi.
Été 2018. Dans ses pages La Couleur des jours fait dialoguer un texte d’Anne Bernasconi, «Portrait d’un hiver intime», et les images colorées créées par Joëlle Gagliardini lors de sa résidence au Jardin botanique alpin de Meyrin. Ce qui suscite échanges et rencontres entre les deux femmes. Décembre 2021. Pour ses 10 ans, La Couleur des jours est invitée à proposer un événement à la Maison Rousseau et Littérature. Les auteures se retrouvent pour une lecture dessinée, à partir des carnets tenus par Anne Bernasconi.
Rahmyfications
[41] page 12
La vie de Philippe Rahmy par celles et ceux qui l’ont connu: vingt et un microrécits recueillis et assemblés par le collectif d’auteurs Caractères mobiles lors de deux soirées en hommage à l’écrivain en automne 2021.
La vie de Philippe Rahmy par celles et ceux qui l’ont connu: vingt et un microrécits recueillis et assemblés par le collectif d’auteurs Caractères mobiles lors de deux soirées en hommage à l’écrivain en automne 2021.
Une histoire européenne en quatre couleurs
[41] pages 13-15
En quatre livres, Damian Michał Heinisch dessine le parcours d’une migration familiale et personnelle au rythme des éléments. Au printemps sur la terre d’Ukraine, où son grand-père meurt en 1945 (Erde), en été en Pologne, qu’il parcourt à la rencontre de sa famille 75 ans plus tard (Feuer), puis à l’automne en Allemagne, afin de rencontrer son père émigré (Wind), enfin à l’hiver de la Norvège, où il a élu domicile (Wasser).
Jouer au jazz
[41] pages 16-17
Après quarante ans de jazz et de musiques improvisées, Claude Tabarini a eu envie de témoigner d’une vie de batteur et percussionniste pratiquée au quotidien dans un underground peu documenté et de rassembler ses «tribus dispersées». Les nombreux enregistrements, non professionnels, qu’il a conservés des moments partagés avec les musiciens les plus divers, parfois encore plus underground que lui, seront disponibles sur claudetabarini.ch. Pour les accompagner, les commenter, il a écrit une série de courts textes réunis dans un ouvrage publié chez Héros-Limite. Extraits.
Après quarante ans de jazz et de musiques improvisées, Claude Tabarini a eu envie de témoigner d’une vie de batteur et percussionniste pratiquée au quotidien dans un underground peu documenté et de rassembler ses «tribus dispersées». Les nombreux enregistrements, non professionnels, qu’il a conservés des moments partagés avec les musiciens les plus divers, parfois encore plus underground que lui, seront disponibles sur claudetabarini.ch. Pour les accompagner, les commenter, il a écrit une série de courts textes réunis dans un ouvrage publié chez Héros-Limite. Extraits.
L’île au trésor de Luciano Bernardi
[41] pages 18-22
Même si l’ascension jusqu’à la tombe de Stevenson à Samoa, en Polynésie, n’est pas adaptée à des enfants de 3 ou 4 ans, on peut tenter l’aventure. L’exploration en forêt ou le voyage à l’autre bout de la Terre par un homme seul et pendant des mois sont, eux, marqués par une introspection vertigineuse: une mise à l’épreuve des limites du corps et de l’esprit. Ce fut le rêve de Luciano Bernardi, et il le réalisa. Au-delà des souffrances et des doutes en résultent des traits de lumière, un herbier, des milliers de pages et d’images. Une carte au trésor.
Même si l’ascension jusqu’à la tombe de Stevenson à Samoa, en Polynésie, n’est pas adaptée à des enfants de 3 ou 4 ans, on peut tenter l’aventure. L’exploration en forêt ou le voyage à l’autre bout de la Terre par un homme seul et pendant des mois sont, eux, marqués par une introspection vertigineuse: une mise à l’épreuve des limites du corps et de l’esprit. Ce fut le rêve de Luciano Bernardi, et il le réalisa. Au-delà des souffrances et des doutes en résultent des traits de lumière, un herbier, des milliers de pages et d’images. Une carte au trésor.
Le zoo des absents
[41] page 24
Cette nouvelle caissière se singularisait par ses ongles courts, carrés, d’un vert mat pour la main gauche, et très longs, épointés, rouge vif pour la droite. C’est de son âge et puis c’est l’époque, pensa René pour rester positif.
– Ça devrait nous faire soixante-dix-huit euros cinquante-trois centimes, moins vingt pour cent sur la gamme végane, soit un total de quarante euros six centimes.
(…)
> Le zoo des absents (P.O.L)
Cette nouvelle caissière se singularisait par ses ongles courts, carrés, d’un vert mat pour la main gauche, et très longs, épointés, rouge vif pour la droite. C’est de son âge et puis c’est l’époque, pensa René pour rester positif.
– Ça devrait nous faire soixante-dix-huit euros cinquante-trois centimes, moins vingt pour cent sur la gamme végane, soit un total de quarante euros six centimes.
(…)
> Le zoo des absents (P.O.L)
Paulo Lima, le gardien de Mont-Blanc Centre
[41] pages 25-26
Depuis plus d’une année, il était celui qui nous ouvrait les portes du Plaza quand nous avions besoin de visiter les lieux. Très vite, nous nous sommes rendu compte que Paulo Lima était la mémoire de Mont-Blanc Centre, ce complexe architectural dessiné par Marc J. Saugey, qui surplombe et enlace le cinéma. Alors, quand nous avons appris qu’il prenait sa retraite et repartait vivre au Portugal, nous avons souhaité le rencontrer plus longuement, lui faire raconter un peu de la vie de l’immeuble au fil du quart de siècle pendant lequel il a été son concierge.
Depuis plus d’une année, il était celui qui nous ouvrait les portes du Plaza quand nous avions besoin de visiter les lieux. Très vite, nous nous sommes rendu compte que Paulo Lima était la mémoire de Mont-Blanc Centre, ce complexe architectural dessiné par Marc J. Saugey, qui surplombe et enlace le cinéma. Alors, quand nous avons appris qu’il prenait sa retraite et repartait vivre au Portugal, nous avons souhaité le rencontrer plus longuement, lui faire raconter un peu de la vie de l’immeuble au fil du quart de siècle pendant lequel il a été son concierge.
Brasserie Europe
[41] pages 28-29
Dans l’attente de la réouverture de la Brasserie Europe en 2024, mandat a été donné aux graphistes Constance Jacob et Ismaël Abdallah d’intervenir sur les vitres du restaurant.
Dans l’attente de la réouverture de la Brasserie Europe en 2024, mandat a été donné aux graphistes Constance Jacob et Ismaël Abdallah d’intervenir sur les vitres du restaurant.
Rajouter de la couleur, est-ce une bonne idée?
[41] pages 30-31
Parmi les 7 films dont le titre comprend une couleur qui ont été choisis pour le 5e et dernier épisode de la saison 1 de la série Il était une fois Le Plaza, 3 sont en noir et blanc. Il s’agit de Goupi mains rouges (Jacques Becker, 1943), L’homme au bras d’or (Otto Preminger, 1955) et L’inquiétante Dame en noir (Richard Quine, 1962). Si le dernier ne pose pas de problème (on peut être sûr qu’une dame en noir sera bien en noir dans un film en noir et blanc), pour les deux autres films les spectateurs sont priés de croire le titre sur parole car les images ne pourront pas leur confirmer si celui-ci dit vrai. (…)
Parmi les 7 films dont le titre comprend une couleur qui ont été choisis pour le 5e et dernier épisode de la saison 1 de la série Il était une fois Le Plaza, 3 sont en noir et blanc. Il s’agit de Goupi mains rouges (Jacques Becker, 1943), L’homme au bras d’or (Otto Preminger, 1955) et L’inquiétante Dame en noir (Richard Quine, 1962). Si le dernier ne pose pas de problème (on peut être sûr qu’une dame en noir sera bien en noir dans un film en noir et blanc), pour les deux autres films les spectateurs sont priés de croire le titre sur parole car les images ne pourront pas leur confirmer si celui-ci dit vrai. (…)
Alhambra
[41] page 32
Un quart de siècle avant Le Plaza, l’Alhambra, au flanc de la Vieille Ville de Genève, a échappé à son remplacement par un parking. Déjà, la mobilisation citoyenne avait été essentielle. La salle, qui accueille aujourd’hui des concerts de musiques actuelles et quelques festivals de cinéma, fêtait en 2020 ses cent ans. Œuvre de l’architecte Paul Perrin, ce «théâtre cinématographique» sera la première salle en Suisse à projeter des films parlants dès 1928 et des films en couleur dans les années 1950. Classée en 1996, rouverte après une restauration en 2015, l’Alhambra, propriété de la Ville de Genève, fait l’objet d’un livre qui détaille son histoire.
> Alhambra (La Baconnière)
Un quart de siècle avant Le Plaza, l’Alhambra, au flanc de la Vieille Ville de Genève, a échappé à son remplacement par un parking. Déjà, la mobilisation citoyenne avait été essentielle. La salle, qui accueille aujourd’hui des concerts de musiques actuelles et quelques festivals de cinéma, fêtait en 2020 ses cent ans. Œuvre de l’architecte Paul Perrin, ce «théâtre cinématographique» sera la première salle en Suisse à projeter des films parlants dès 1928 et des films en couleur dans les années 1950. Classée en 1996, rouverte après une restauration en 2015, l’Alhambra, propriété de la Ville de Genève, fait l’objet d’un livre qui détaille son histoire.
> Alhambra (La Baconnière)
Le cinéma de Hong Kong: de l’âge d'or à la chape de plomb
[41] pages 33-34
Le cinéma de la péninsule fait depuis longtemps les beaux jours, et les belles nuits, de Black Movie. La directrice du festival genevois ne pouvait que s’émouvoir des menaces qui pèsent aujourd’hui sur lui et sur celles et ceux qui le font.
Le cinéma de la péninsule fait depuis longtemps les beaux jours, et les belles nuits, de Black Movie. La directrice du festival genevois ne pouvait que s’émouvoir des menaces qui pèsent aujourd’hui sur lui et sur celles et ceux qui le font.
Le cinéma qui venait du froid
[41] pages 34-35
À la Cinémathèque suisse, l’année 2022 commence en Scandinavie. Une large rétrospective permet de faire le point sur tout ce qu’ont apporté les réalisateurs de cette région depuis les années 2000. Un renouveau qui n’est pas sans lien avec le développement de la littérature policière nordique ni, bien sûr, avec celui des séries scandinaves sur les petits écrans.
À la Cinémathèque suisse, l’année 2022 commence en Scandinavie. Une large rétrospective permet de faire le point sur tout ce qu’ont apporté les réalisateurs de cette région depuis les années 2000. Un renouveau qui n’est pas sans lien avec le développement de la littérature policière nordique ni, bien sûr, avec celui des séries scandinaves sur les petits écrans.
Frontières liquides (IV)
[41] pages 37-47
Ayant observé les lacs transfrontaliers sur trois continents, l’auteur voyage en son pays, qui partage on le sait plus d’un lac avec ses voisins. À nouveau, il questionne la gestion d’un bien commun traversé par une frontière, que ce soit une gouille dans un alpage ou le Léman.
Ayant observé les lacs transfrontaliers sur trois continents, l’auteur voyage en son pays, qui partage on le sait plus d’un lac avec ses voisins. À nouveau, il questionne la gestion d’un bien commun traversé par une frontière, que ce soit une gouille dans un alpage ou le Léman.
Chronique