[52] automne 2024
Pelure des jours
[52] pages 7-9
Journal d’une résidence littéraire à la Maison Julien Gracq de Saint-Florent-le-Vieil, sur les bords de la Loire.
Journal d’une résidence littéraire à la Maison Julien Gracq de Saint-Florent-le-Vieil, sur les bords de la Loire.
La patience de la lumière
[52] pages 10-11
On aimerait ne rien savoir de Klavdij Sluban, ce photographe né en 1963 à Paris où ses parents avaient émigré, élevé jusqu’à 7 ans et demi à Livold, un village en Yougoslavie, avant qu’il les rejoigne enfin dans la capitale française. On aimerait le découvrir tout entier avec ce livre – somme précieusement toilée de pourpre. Sur l’image qui en pare la couverture, un élément d’architecture japonaise émerge d’une nuit noire striée de griffures de lumière. On apprendra que la photographie a été prise en 2016 à Miyajima. Douce tempête de neige sous laquelle un titre, Nekeje Drugje Tukaj, et sa traduction, Elsewehere Here, sont imprimés.
On aimerait ne rien savoir de Klavdij Sluban, ce photographe né en 1963 à Paris où ses parents avaient émigré, élevé jusqu’à 7 ans et demi à Livold, un village en Yougoslavie, avant qu’il les rejoigne enfin dans la capitale française. On aimerait le découvrir tout entier avec ce livre – somme précieusement toilée de pourpre. Sur l’image qui en pare la couverture, un élément d’architecture japonaise émerge d’une nuit noire striée de griffures de lumière. On apprendra que la photographie a été prise en 2016 à Miyajima. Douce tempête de neige sous laquelle un titre, Nekeje Drugje Tukaj, et sa traduction, Elsewehere Here, sont imprimés.
Rues Jean-Jacques Rousseau et rues du Léman
[52] pages 13-15
Extrait d’un projet en cours sur les rues homonymes de Paris et de Genève. En les parcourant pour les décrire de façon systématique, à partir du nom qu’elles ont en commun, l’autrice explore les deux villes, leur histoire et la sienne propre: les rues sont de formidables conductrices de mémoire.
Extrait d’un projet en cours sur les rues homonymes de Paris et de Genève. En les parcourant pour les décrire de façon systématique, à partir du nom qu’elles ont en commun, l’autrice explore les deux villes, leur histoire et la sienne propre: les rues sont de formidables conductrices de mémoire.
Conversation avec les hauteurs
[52] pages 16-17
Lionel Fournier est un des artistes de l’exposition Sonner le gla[s]cier, à découvrir à la Maison de Ribaupierre, à Évolène, jusqu’au 28 septembre.
Carnets d’une veilleuse
[52] pages 18-19
Heureux carnets, fins et quatre fois bleus, calmes et silencieux, allongés dans leur grande enveloppe blanche. Ils portent sur la couverture leur nom tracé d’un feutre épais: «Rapport Sr principale». Au-dedans roule l’encre noire, parfois grise, un peu passée, de la sœur. (…)
> Carnets d’une veilleuse (Éditions MetisPresses)
Heureux carnets, fins et quatre fois bleus, calmes et silencieux, allongés dans leur grande enveloppe blanche. Ils portent sur la couverture leur nom tracé d’un feutre épais: «Rapport Sr principale». Au-dedans roule l’encre noire, parfois grise, un peu passée, de la sœur. (…)
> Carnets d’une veilleuse (Éditions MetisPresses)
Pied à terre
[52] pages 20-21
Une expédition à bord de l’Ocean Viking.
> Pied à terre (Antipodes)
Une expédition à bord de l’Ocean Viking.
> Pied à terre (Antipodes)
Au coin de la rue, le Café de l’Europe
[52] pages 23-33
Dès les premières pages que La Couleur des jours a consacrées au Plaza, à son histoire et à son avenir, l’envie a surgi de savoir ce qu’était autrefois ce bout de territoire genevois. Que se passait-il dans cette extrémité nord-est du quartier de Saint-Gervais avant la construction de l’immeuble dans lequel Marc J. Saugey a enchâssé son cinéma? Une photographie ancienne a déclenché cette plongée historique.
Dès les premières pages que La Couleur des jours a consacrées au Plaza, à son histoire et à son avenir, l’envie a surgi de savoir ce qu’était autrefois ce bout de territoire genevois. Que se passait-il dans cette extrémité nord-est du quartier de Saint-Gervais avant la construction de l’immeuble dans lequel Marc J. Saugey a enchâssé son cinéma? Une photographie ancienne a déclenché cette plongée historique.
La rencontre des corps et de l’architecture
[52] pages 34-35
Avec sa 3e édition, l’exposition-festival Dance First Think Later poursuit son intérêt pour le travail d’artistes – chorégraphes, performeurs ou cinéastes – qui explorent la danse à travers l’image en mouvement. Cette année, plusieurs vidéos mettent en scène des corps dansant dans des contextes architecturaux marquants et dans l’espace public.
Avec sa 3e édition, l’exposition-festival Dance First Think Later poursuit son intérêt pour le travail d’artistes – chorégraphes, performeurs ou cinéastes – qui explorent la danse à travers l’image en mouvement. Cette année, plusieurs vidéos mettent en scène des corps dansant dans des contextes architecturaux marquants et dans l’espace public.
La menace nucléaire
[52] page 36
Oui, les centrales nucléaires sont – comme Tchernobyl l’a démontré de manière horrible et définitive – des installations qui, même si elles ne visent pas à tuer des milliers de personnes comme des bombes ou des missiles, y parviennent très bien. Puisque leurs partisans le savent enfin, après les nombreux accidents précédents que l’on a toujours dissimulés, la poursuite de la construction et de l’utilisation de ces centrales nucléaires est un pur meurtre, un génocide, voire une extinction du futur. (…)
> La menace nucléaire (Éditions Héros-Limite)
Oui, les centrales nucléaires sont – comme Tchernobyl l’a démontré de manière horrible et définitive – des installations qui, même si elles ne visent pas à tuer des milliers de personnes comme des bombes ou des missiles, y parviennent très bien. Puisque leurs partisans le savent enfin, après les nombreux accidents précédents que l’on a toujours dissimulés, la poursuite de la construction et de l’utilisation de ces centrales nucléaires est un pur meurtre, un génocide, voire une extinction du futur. (…)
> La menace nucléaire (Éditions Héros-Limite)
Entre passé et futur
[52] pages 37-43
Nos envies d’explorer, et de revisiter ou d’influencer la marche du temps sont aujourd’hui décuplées par les possibilités qu’offrent les intelligences artificielles. De tels changements dans notre relation au temps et à la connaissance ne sont pas sans activer de nouveaux liens et de nouvelles failles dans nos sociétés. Ces problématiques servent de fil rouge à cette édition d’Images Vevey. Parmi la cinquantaine d’artistes ou duos d’artistes au programme, La Couleur des jours en a choisi trois qui créent des liens avec le passé et interrogent nos choix actuels.
Nos envies d’explorer, et de revisiter ou d’influencer la marche du temps sont aujourd’hui décuplées par les possibilités qu’offrent les intelligences artificielles. De tels changements dans notre relation au temps et à la connaissance ne sont pas sans activer de nouveaux liens et de nouvelles failles dans nos sociétés. Ces problématiques servent de fil rouge à cette édition d’Images Vevey. Parmi la cinquantaine d’artistes ou duos d’artistes au programme, La Couleur des jours en a choisi trois qui créent des liens avec le passé et interrogent nos choix actuels.
Chronique