Filippo D’Angelo
(*1973) Né à Gênes, vit depuis 2001 en France. Spécialiste du libertinage, il est l’auteur d’une thèse sur Le Moi dissocié: libertinage et fiction dans le roman à la première personne au XVIIe siècle. Il a enseigné la littérature française à Grenoble, Limoges et à la Sorbonne nouvelle. La fin de l’autre monde (Noir sur Blanc, collection Notabilia) est son premier roman.
Fleur Daugey
(*1979) Journaliste, auteure et éthologue, son inspiration lui vient principalement des êtres qui peuplent la nature. Le plus souvent, ses sujets sont vêtus de plumes, de poils ou de chlorophylle. Mais il lui arrive aussi d’explorer la vie d’un primate énigmatique: l’être humain. www.fleurdaugey.com
Karine Defago
(*1972) Née à Monthey, elle y passe son enfance et son adolescence, et s’installe ensuite à Genève pour poursuivre des études en littérature française et en histoire de l’art. Après un master, elle se consacre à l’enseignement et aime prendre des chemins de traverse.
Stéphane Degoutin
(*1973) Né à Toronto, vit à Paris. Artiste, écrivain, chercheur, il conçoit des dispositifs artistiques, des textes théoriques, des lieux. Cofondateur du Musée de l’imaginaire terroriste, du collectif Nogo Voyages, auteur du photoblog Lost in Créteil. Il enseigne à l’Ensad. www.nogoland.com
Pippo Delbono
(*1959) Né à Varazze. Formé dans le théâtre de tradition, il se consacre ensuite à la relation entre théâtre et danse. Prix européen des nouvelles réalités théâtrales en 2009. En 1996, sa rencontre avec Bobò, sourd, muet, micro­céphale, en hôpital psychiatrique depuis quarante-cinq ans, marque un tournant dans son travail. Il réalise en 2003 son premier long métrage, Guerra. Sangue a été présenté au Festival de Locarno en 2013.
Michel Delon
(*1947) Professeur à la Sorbonne, s’est fait connaître par ses éditions de Sade et de Diderot dans La Pléiade et par le Dictionnaire européen des Lumières. Il cherche à concilier recherche et vulgarisation: Le Savoir-vivre libertin (2000), Le Principe de délicatesse. Libertinage et mélancolie au XVIIIe siècle (2011), Diderot cul par-dessus tête (2013).
Corinne Desarzens
(*1952) Née à Sète, elle vit à Lausanne. Licenciée en russe, elle est écrivaine, journaliste et voyageuse. Elle reçoit le Prix Lipp 2012 pour Un Roi (Grasset, 2011). Elle a publié aux éditions de l’Aire, aux éditions d’autre part et à La Baconnière (La lune bouge lentement mais elle traverse la ville, 2020, Prix suisse de littérature, et Un Noël avec Winston, 2022).
Dominique Descombes
(*1960) Médecin, psychiatre, psychothérapeute.
Agnès Devictor
(*1971) Maître de conférences en histoire du cinéma à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et chercheuse associée au CNRS, elle a vécu et séjourne régulièrement en Iran. Auteure de livres sur le cinéma iranien, elle a collaboré à la première rétrospective de Kiarostami à Locarno en 1995 et organisé celle consacrée au cinéma moderne iranien au Centre Pompidou en 2018.
Maurizio Di Rienzo
(*1958) Né à Naples, journaliste et critique de cinéma pour des journaux, radios et télévisions. Il est aussi consultant et programmateur pour des festivals de cinéma en Italie et à l’étranger. A collaboré notamment avec le Festival du film de Locarno et la Cinémathèque suisse.
Marie Dilasser
(*1980) Elle a grandi dans le Nord Finistère entre rochers et choux-fleurs. Après une licence en arts du spectacle à Rennes, le département écriture de l’ENSATT à Lyon, elle élève d’abord des truies en Centre Bretagne. Elle écrit pour le théâtre et gère le bistro communal de Saint-Gelven.
 
Salim Djaferi
(*1984) Formé à l’ESACT de Liège, acteur, auteur et metteur en scène. C’est la création Almanach, du Collectif Vlard (Festival Émulation 2017), qui l’impose comme tête chercheuse engagée de la jeune scène belge. Après l’installation/performance Sajada/Le lien (2019), il crée son premier spectacle de théâtre, Koulounisation, en 2021 aux Halles de Schaerbeek à Bruxelles.
Katharine Dominicé
(*1979) Née à Genève, elle suit une formation comme réalisatrice cinéma à l’Institut des arts de diffusion en Belgique. Elle travaille quelques années dans la production cinématographique avant de réaliser ses propres films (Sœurs, Les Années Schwarzenbach). Depuis 2018, elle gère la structure de production Gena John and the Kids.
Bruno Doucey
(*1961) Né dans le Jura français, il est poète, essayiste et auteur d’ouvrages pédagogiques. Installé à Paris, il a longtemps dirigé les Éditions Seghers avant de lancer en 2010 les Éditions Bruno Doucey avec sa compagne la romancière Murielle Szac. Une maison engagée, ouverte aux poètes du monde entier. www.brunodoucey.com
Anne-Marie Duguet
(*1946) Née à Paris. Professeur émérite de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Auteur de Vidéo, la mémoire au poing, 1981, Jean-Christophe Averty, 1991, Déjouer l’image. Créations électroniques et numériques, 2002. Commissaire d’expositions, dont Thierry Kuntzel (1993) et Peter Campus. Video ergo sum (2017) au Jeu de Paume, Paris. Dirige depuis 1995 la collection «anarchive». Media Art History Award 2019.
Anna Duhesme
(*1983) Pseudonyme d’une journaliste qui écrit reportages, articles juridiques, portraits et enquêtes de société, de géopolitique et de culture pour, notamment, M Le Monde, Paris-Match, Géo, Causette, Dalloz. Elle cultive un goût pour les lieux hors du temps, les populations méconnues et les récits de vie, à l’étranger ou au coin de la rue. En 2020, elle convoque le «je», jusqu’ici tu. Et commence un travail d’écriture sur l’intime.
Sylviane Dupuis
(*1956) Poète, auteure de théâtre et essayiste, elle a enseigné la littérature à la Faculté des lettres de Genève. Sa pièce La Seconde Chute a été traduite et jouée en plusieurs langues. Elle a créé deux spectacles avec la chorégraphe Noemi Lapzeson. Son dernier essai, Au commencement était le verbe (Zoé, 2021) porte sur la littérature de Suisse romande du XXe siècle.
Patrice Duret
(*1965) Partage ses activités entre l’écriture, l’édition et le métier de bibliothécaire. Il a fondé en 2004 les éditions de poésie Le Miel de l’Ours.
Yan Duyvendak
(*1965) Référence de la scène artistique suisse et européenne, il s’attache à souligner combien les images télévisuelles et mentales, les codes sociaux et autres rituels de la société du spectacle épaississent aujourd’hui l’écran qui se dresse entre l’Homme et la réalité. Il réaffirme une forme de dignité humaine mise à mal par la société de l’image. www.duyvendak.com