Monique Saint-Hélier
(1895-1955) Née à La Chaux-de-Fonds, elle étudie à Lausanne et Berne, puis vit en France. Ses romans, Bois-Mort (1934), Le Cavalier de paille (1936), Le Martin-pêcheur (1953) et L’Arrosoir rouge (1955), forment le cycle inachevé des Alérac. Son journal, tenu de 1940 à 1948, alors qu’elle est clouée au lit par la maladie dans Paris occupé, est édité par le Centre des littératures en Suisse romande (L’Aire).
Marina Salzmann
(*1960) Née à Vevey, elle a grandi à Nyon et au Tessin, voyagé et pratiqué divers métiers avant de s’installer à Genève et d’étudier les lettres. Elle collabore avec des musicien·ne·s, des artistes ou des poètes sonores, cofonde en 2008 la revue coaltar. Elle a publié deux recueils de nouvelles, Entre deux (2013, Prix Terra Nova de la Fondation Schiller) et Safran (2015) puis le roman La Tour d’abandon (Bernard Campiche éditeur, 2018). Elle participe à divers recueils et revues, papier ou pas.
Daniel Sangsue
(*1955) Professeur émérite de l’Université de Neuchâtel, il est l’auteur d’essais sur Stendhal, la parodie, les fantômes (dont Journal d’un amateur de fantômes, La Baconnière, 2018). Romancier, d’abord sous le pseudonyme d’Ernest Mignatte, puis sous son nom, il a publié À la recherche de Karl Kleber (Favre, 2020) et Les Fantômes du presbytère (La Baconnière, 2022).
Marie-José Sanselme
(*1963) Ancienne attachée culturelle à l’ambassade de France à Tel Aviv (1994-1998), elle est devenue la co-scénariste de prédilection d’Amos Gitai. Leur collaboration a commencé avec l’écriture de Kippour (2000). Elle est rédactrice en chef adjointe de la Revue internationale d’éducation.
Patrick Savolainen
(*1988) Né à Malaga, a étudié à l’Institut littéraire suisse de Bienne et à la Haute école des arts de Berne. Il vit dans les pays nordiques et dans la région de Berne. Il a cofondé les Éditions Grilli et l’agence de graphisme Affolter/Savolainen. Son roman contemporain, Farantheiner (die brotsuppe, 2018) lui vaut un Prix suisse de littérature.
Christoph Schneeberger
(*1976) Né en Argovie. Études à l’Institut littéraire suisse de Bienne, master en écriture littéraire à la Haute école des arts de Berne (2018). Décloisonnant les champs artistiques, il décline ses pratiques et ses identités sous différentes formes. X Noëme – c’est son nom de Drag-queen – a ainsi donné une lecture-performance sur la base de son roman primé Neon Pink & Blue.
Jürg Schneider
(*1961) Né à Bâle, historien de formation, chercheur affilié au Centre d’études africaines de l’Université de Bâle, il a organisé diverses expositions et publié sur la photographie, mettant l’accent sur la photographie africaine du XIXe siècle. Il est cofondateur d’African Photography Initiatives. www.africaphotography.org
www.african-photography-initiatives.org
Annemarie Schwarzenbach
(1908-1942) Écrivaine, journaliste et photographe, elle étudie d’abord l’histoire et la littérature à Zurich. Ses reportages la mènent dès 1933 sur les routes du monde, mais elle ne perd jamais de vue la lutte contre le nazisme en Europe. Elle meurt accidentellement à Sils, en Engadine, à l’âge de 34 ans.
Ruth Schweikert
(*1964) Née à Lörrach, elle vit à Zurich et écrit des romans et des pièces de théâtre. Elle a publié en 1994 le recueil de récits Erdnüsse. Totschlage (La Poupée fourrée, L’Aire, 2010). Son premier roman Augen zu, paru en 1998, reçoit le Prix Schiller. Wie wir älter werden (Fischer Verlag) lui vaut le Prix suisse de littérature 2016.
Daniel Schweizer
(*1959) Réalisateur indépendant, ses films interrogent les enjeux du monde contemporain. Il est l’auteur d’une trilogie documentaire sur l’extrême-droite et d’une série de films sur les Indiens d’Amazonie. Il enseigne au Département cinéma /cinéma du réel de la HEAD-Genève.
Monique Schwitter
(*1972) Née à Zurich, vit à Hambourg. Après des études de théâtre, elle est interprète de 1997 à 2010, puis quitte le métier de comédienne pour l’écriture. Prix Robert Walser et Prix Schiller en 2006 pour Wenn’s schneit beim Krokodil (Droschl, 2005), Prix rotahorn en 2011 pour Goldfischgedächtnis (Mémoire de poisson rouge, En bas). Prix suisse de littérature 2016 pour Eins im Andern (Droschl).
Georges Schwizgebel
(*1944) Habite à Genève et travaille à Carouge. Après des études à l’École des arts décoratifs et un passage dans la publicité, il découvre le cinéma d’animation au festival d’Annecy. Dès 1970, il devient indépendant et, progressivement, la production et la réalisation de courts métrages d’animation devient son activité à plein temps. www.studio-gds.ch
Aude Seigne
(*1985) Écrit, voyage, touche à tout. A publié Chroniques de l’Occident nomade (éditions Paulette, puis Zoé), prix Nicolas Bouvier 2011 au festival Étonnants Voyageurs de Saint-Malo, et Les Neiges de Damas (Zoé, 2015). Titulaire d’un master en littérature française et civilisations mésopotamiennes. Travaille sur l’écriture web et les médias sociaux. www.audeseigne.com
Leta Semadeni
(*1944) Née à Scuol, elle a étudié les langues à l’Université de Zurich. Elle a été enseignante et a séjourné en Amérique latine, à Paris, Berlin et New York. Elle vit à Lavin. Elle écrit des poèmes, en romanche ou en allemand, qu’elle transpose elle-même dans l’autre langue. Tamangur, son premier roman, a reçu un Prix suisse de littérature en 2016.
Roman Sentchine
(*1971) Né à Kyzyl (Touva, Sibérie). Considéré comme l’un des auteurs phares du nouveau réalisme, Sentchine dépeint la société russe contemporaine de Moscou à la Sibérie. Trois de ses romans ont paru en français, aux Éditions Noir sur Blanc : Les Eltychev (2013), La Zone d’inondation (2016), Qu’est-ce que vous voulez? (2018).
Hervé Serry
(*1967) Sociologue, directeur de recherche au CNRS. Ses travaux et enseignements portent sur l’édition, les intellectuels et la religion catholique, les mutations de l’édition française depuis 1950 et les foires internationales du livre (avec Josée Vincent, Université de Sherbrooke). Il a publié Les Éditions du Seuil. 70 ans d’histoire (Seuil, 2008) et achève une monographie sur le même éditeur.
 
Hansmartin Siegrist
(*1954) Vit à Bâle où il a enseigné les sciences des médias à l’Université et à la HGK (Haute École d’art et de design). Producteur, consultant audiovisuel et journaliste, il a été directeur de programme et producteur du studio Ciba-Geigy puis cofondateur de l’entreprise audiovisuelle Visavista en 1994. Diverses publications dont Auf der Brücke zur Moderne (Christoph Merian Verlag, 2019). Réalisateur de Lichtspieler (Que les lumières soient!, 2022).
Jil Silberstein
(*1948) Né à Paris, établi à Moudon. Auteur de 25 ouvrages répartis entre chroniques, témoignages, essais et poésie. Il a également traduit Georg Trakl, T. E. Lawrence et Charles Reznikoff. Prix Schiller 2004. En 2019 paraît L’Île où les hommes implorent (Noir sur Blanc).
Marina Skalova
(*1988) Née à Moscou, auteure et traductrice littéraire. Elle a publié notamment Atemnot (Souffle court) chez Cheyne éditeur (2016), Exploration du flux (Fiction & Cie, Seuil, 2018) et la pièce de théâtre La chute des comètes et des cosmonautes (L’Arche, 2019).
Jean-François Sonnay
(*1954) Ressortissant suisse et souvent étranger. Intermittent opiniâtre: histoire de l’art, enseignement, romans, contes, nouvelles, action humanitaire. On peut lire: La Seconde Mort de Juan de Jesus (1997), Un Prince perdu (1999), Contes de la petite Rose (2004), Yvan, le bazooka, les dingues et moi (2006), Hobby (2009), Il n’y aura pas beaucoup de honte (2018).
Charles Soubeyran
(*1943) Études d’histoire de l’art et de cinéma. Ses sujets de prédilection sont toujours des gens qu’il aime, des photographes, ceux qu’il appelle les «sans grade», des artistes brut, Gaston Chaissac, Hippolyte Massé ou encore le facteur Cheval. Parmi ses ouvrages, Les Révoltés du Merveilleux, avec Robert Doisneau et Gilles Ehrmann (Le Temps qu’il fait, 2004) et, avec Mario del Curto, Guy Brunet réalisateur – Les studios Paravision (Collection de l’Art Brut/Till Schaap, 2015).
Urban Stoob
(*1949) Après un apprentissage de typographe, il se forme à la lithographie à Saint-Gall chez Erker-Presse puis à Paris. Revenu chez Erker-Presse, il reprend l’entreprise avec son épouse Vreni en 1989. De nombreux artistes contemporains travaillent dans son atelier, qui déménage en 2014 à Gmünd, en Basse-Autriche, dans un musée vivant de l’impression. www.stoob-steindruck.ch
Anne-Sophie Subilia
(*1982) Vit à Lausanne. Elle a publié Jours d’agrumes (L’Aire, 2013), prix Adelf-Amopa 2014, Parti voir les bêtes (Zoé, 2016) et Qui-vive (Paulette, 2016). Titulaire d’un master en littérature française et histoire et diplômée de la Haute École des arts de Berne en création littéraire, elle s’intéresse au lieu, au paysage, à l’habitat.
 
Witold Szabłowski
(*1980) Devient à 25 ans le plus jeune grand reporter du quotidien polonais Gazeta Wyborcza. Remarqué pour son enquête sur un massacre de Polonais en Ukraine en 1943 et ses reportages sur les migrants en Europe de l’Ouest (prix de journalisme du Parlement européen) ou sur la Turquie. Anime à Varsovie une émission de radio sur le reportage littéraire. Paru en français: Les Ours dansants (Noir sur Blanc, 2021).
Agnieszka Szewczyk
(*1976) Historienne de l’art, curatrice, elle édite des publications sur l’art contemporain avec un accent porté à l’art polonais après la Seconde Guerre mondiale, aux archives artistiques ainsi qu’à l’histoire du design graphique, dans le cadre d’une collaboration avec l’Académie des beaux-arts de Varsovie.