Joumana Maarouf
Institutrice à Damas. Ses Lettres de Syrie sont publiées en français en 2014 par les éditions Buchet-Chastel.
Maud Mabillard
(*1975) Née à Genève, elle a vécu dix-huit ans à Moscou. Elle a notamment traduit des textes de Mikhaïl Chichkine, Gouzel Iakhina, Roman Sentchine et Nicolas Bokov aux Éditions Noir sur Blanc. Elle est également l’auteure de La Fleur rouge. Natacha Klimova et les maximalistes russes (2007).
Daniel Maggetti
(*1961) Professeur à l’Université de Lausanne où il dirige le Centre de recherches sur les lettres romandes. Il a consacré de nombreux travaux à des œuvres et à des écrivains de Suisse romande, et a notamment codirigé avec Roger Francillon l’édition des Œuvres complètes de C. F. Ramuz (29 volumes) parue chez Slatkine (2005-2013).
 
Maxime Maillard
(*1982) Né dans le canton de Vaud, diplômé en sociologie et en littérature, il travaille pour la presse culturelle. Il a publié un roman, Monsieur vitesses (d’autre part, 2014), et la chronique d’un périple en Turquie, Tamam (La Baconnière, 2022).
Charif Majdalani
(*1960) Écrivain libanais de langue française, il dirige à Beyrouth le département des lettres françaises de l’Université Saint-Joseph. Ses études de lettres modernes à Aix-en-Provence l’ont conduit à une thèse sur Antonin Artaud. Parmi ses livres, tous publiés aux éditions du Seuil: Villa des femmes (2015, Prix Jean Giono), L’empereur à pied (2017), Beyrouth 2020: Journal d’un effondrement (2020).
Edward Mandry
(*1992) Bien que son passeport dise qu’elle est née dans les années 90, d’origine genevoise et de sexe féminin, l’écrivain se sent sans âge, plus hollandaise que suisse et non-binaire, car en constante métamorphose. Ce qui le/la motive à plonger dans la vie est l’écriture, les insectes dans les natures mortes hollandaises du XVIIe siècle et le projet de faire de sa vie une grande expérimentation.
Hélène Mariéthoz
(*1963) Licenciée en philosophie et littérature à l’Université de Lausanne, journaliste culturelle. Elle dirige le service culturel de Lancy de 2000 à 2017, développe à la Villa Bernasconi un programme d’expositions (art contemporain et illustration), explore les liens avec les arts de la scène en partenariat avec le festival Antigel et coordonne les projets d’art public. Elle préside l’association Aparté. www.art-emergent.ch
André Markowicz
(*1960) Traducteur du russe et poète, il s’est fait connaître par sa nouvelle traduction de tout Dostoïevski (Actes Sud). Le Soleil d’Alexandre est une anthologie de la poésie de Pouchkine et de son cercle d’amis. Il a traduit Gogol ainsi que Tchekhov, en compagnie de Françoise Morvan, avec qui il a créé les Éditions Mesures. Il traduit de l’anglais (Shakespeare), du chinois (sans le parler) ou en breton (en collaboration).
Janine Massard
(*1939) Née sur les bords du Léman, dans un milieu ouvrier, vit à Pully. Après le gymnase du soir à Lausanne, elle découvre l’écriture. Son œuvre, faite de nouvelles, de récits et de romans, en partie autobiographique, se caractérise par une forte réflexion sociale. Prix Schiller 1986 pour La Petite Monnaie des jours. Prix de littérature de la Fondation vaudoise pour la culture en 2007.
Rosario Mazuela
(*1960) Née à Burgos, linguiste, elle a travaillé dans le marketing puis pendant dix ans dans plusieurs pays d’Afrique avec des agences internationales de coopération. Cofondatrice d’African Photography Initiatives, elle est engagée dans la préservation des archives photographiques en Afrique. www.africaphotography.org
www.african-photography-initiatives.org
Nicolas Meienberg
(1940-1993) Né à Saint-Gall, écrivain et journaliste. Après des études d’histoire, il devient correspondant à Paris de la Weltwoche, puis collaborateur du TagesAnzeiger, dont il est banni en 1976 suite à un article sur le prince du Liechtenstein. Il se consacre au reportage littéraire. Ses textes sont parus en français aux éditions Zoé.
Ursula Meier
(*1971) Née à Besançon, diplômée de l’Institut des arts de diffusion (IAD) en Belgique, elle alterne fictions et documentaires aux univers aussi différents qu’Autour de Pinget ou Pas les flics, pas les noirs, pas les blancs. Après Tous à table, elle réalise Des épaules solides pour Arte. Son premier long métrage de fiction, Home, a obtenu le Prix du cinéma suisse en 2009. L’Enfant d’en haut a reçu l’Ours d’argent à la Berlinale en 2012. www.bandeapartfilms.com
Sébastien Meier
(*1988) Autodidacte, il écrit et met en scène. En 2009, il créé les éditions Paulette. En 2014, il publie aux éditions Zoé son premier polar, Les Ombres du métis, suivi en 2016 par Le Nom du père. Il est membre du collectif AJAR. Il vit à Lausanne.
 
Bastian Meiresonne
(*1975) Spécialiste du cinéma asiatique, rédacteur de presse et auteur, il a notamment signé Hallyuwood. Le cinéma coréen (Éditions E/P/A, 2023). Il est programmateur de films asiatiques dans une dizaine de festivals, dont Black Movie depuis 2007.
Gerhard Meister
(*1967) Vit à Zurich et écrit des pièces de théâtre, des pièces radiophoniques, des poèmes et des textes de spoken word. Il est membre du groupe Bern ist überall et collabore avec les musiciennes Franziska Brücker et Anna Trauffer (brueckermeistertrauffer.com). gerhardmeister.ch
Jérôme Meizoz
(*1967) Né à Vernayaz (VS), vit à Lausanne. Écrivain, critique littéraire et enseignant de littérature, il a publié notamment Morts ou vif (Zoé, livre de la Fondation Schiller 2000), Père et Passe (En bas, 2008), Séismes (Zoé, 2013), Pénurie (avec Zivo, art&fiction, 2013), Haut Val des loups (Zoé, 2015), Faire le garçon (Zoé, 2017), Malencontre (Zoé, 2020). jeromemeizoz.com
Sylvain Menétrey
(*1979) Curateur et critique d’art indépendant influencé par la théorie queer et la pensée écologiste. A exploré en divers textes et expositions la figure de l’artiste face aux conditionnements. Enseigne l’écriture théorique et gère l'édition d’Issue, la revue de la recherche à la HEAD-Genève.
Anne-Catherine Menétrey-Savary
(*1938) Enfance dans un milieu bourgeois. Découverte de la politique à l’extrême gauche durant des études de lettres et de psychologie. A travaillé dans l’enseignement et la prévention des toxicomanies, parallèlement à ses mandats politiques. Publie un roman, La Halte de midi, des récits et chroniques, dont Borderline, Transitions et Mourir debout.
Mathieu Menghini
(*1972) Historien, ancien directeur du Centre culturel neuchâtelois, du Théâtre du Crochetan à Monthey et du Théâtre Forum Meyrin, il est aujourd’hui chargé d’enseignement en histoire et pratiques de l’action culturelle à la Haute École de travail social de Genève.
Karelle Ménine
(*1973) Auteure, journaliste, directrice artistique de la Fatrasproduction Cie. Porteuse de projets liant littérature et langage dont La Phrase (Mons-Capitale européenne de la culture, 2015) et La Pensée, la Poésie et le Politique (Les Solitaires intempestifs, 2015) et Voyages entre les langues (Suisse, 2017). www.karellemenine.net
Alessandro Mercuri
(*1973) Auteur, concepteur et réalisateur franco-italien. Diplomé du California Institute of the Arts, après des études de philosophie en France, il a travaillé à Los Angeles, Paris et Séoul dans la communi­cation et l’audiovisuel. Il est l’auteur d’essais littéraires croisant théorie et fiction. Le dossier Alvin paraît en 2014 aux éditions art&fiction. alessandromercuri.com
Frédéric Mermoud
(*1969) Né à Sion. Après des études de Lettres à Genève, il entreprend une formation de réalisateur à l’ECAL. Ses courts métrages ont reçu de nombreuses récompenses. Son premier téléfilm, Bonhomme de chemin, est primé au festival Cinéma tout écran 2004. Son premier long métrage de fiction, Complices, a reçu le Quartz 2010 du meilleur scénario. En 2016, il réalise un thriller psychologique, Moka. www.bandeapartfilms.com
 
Klaus Merz
(*1945) Il a grandi en Argovie, où il vit. Enseignant avant de se consacrer à l’écriture. Ses poèmes, romans, récits et essais ont été traduits dans de nombreuses langues et lui ont valu de multiples prix. Il a présidé le Groupe d’Olten de 1995 à 1997. Grand Prix suisse de littérature 2024.
Joseph Mitchell
(1908-1996) Né en Caroline du Nord, il débarque à New York à 21 ans pour devenir écrivain. Il publie des reportages mythiques sur les Mohawks qui érigent les gratte-ciel, sur les rues de la ville et la vie des hommes qui les peuplent. Il est considéré comme l’un des inventeurs d’un nouveau journalisme de terrain. Il travaillera cinquante-huit ans pour le New Yorker, y compris les longues années où il souffrira du blocage de l’éécrivain.
Sergueï Ivanovitch Mitskevitch
(1869-1944) Médecin, organisateur du premier groupe marxiste moscovite, emprisonné puis déporté cinq ans en Yakoutie où il devient le médecin du secteur, s’intéresse aux peuples indigènes, fonde un hôpital et une léproserie. Il exerce ensuite à Moscou, à Nijni-Novgorod et à Saratov. Il sera directeur du Musée de la Révolution puis se consacrera à la littérature.
 
Sibylle Monney
(*1970) Autrice privilégiant les formes littéraires courtes, les fragments poétiques. Parmi ses préoccupations poétiques: l’enfance, les reliefs, les signes d’activités humaines dans la nature. Livres parus: Paravalanche (Samizdat, 2014), Tu là-haut (Samizdat, 2016), Cabinet de Nébulosités (Le Miel de l’Ours, 2018).
Catherine Monney
(*1961) Libraire une quinzaine d’années à la Librairie La Fontaine à Vevey, puis administratrice de Denis Maillefer pour la Cie Théâtre en Flammes à Lausanne. Elle a fait partie dans les années 90 du groupe M/2 à Vevey. Ces expériences lui ont donné l’envie de réaliser le projet Locus solus, ouvert en janvier 2016. Elle est également l’assistante d’Alain Huck.
 
Stéphane Montavon
(*1977) Poète et artiste sonore. Après des études de lettres à Neuchâtel, Berlin et Boulder (USA), il a été membre du centre de recherche en science de l’image Eikones (Université de Bâle). Publie Crevures, poèmes en prose sur les affres de la jeunesse (d’autre part, 2016) et Le Bouge (L’Âge d’Homme, 2019), roman d’aventures post-orientalistes au temps de la révolution égyptienne de 2011. Il enseigne au lycée de Laufon et à l’Université de Bâle. www.littaurale.ch
Valérie Morand Sanchez Reinoso
(*1964) Née en Gruyère. À Genève depuis l’âge de 16 ans pour y danser puis enseigner cet art. A vogué aussi sur les océans comme musicienne, son chant n’atteignant cependant jamais la beauté de celui des baleines. Co-fondatrice de l’association Amalthea, qui promeut des spectacles pluridisciplinaires.
Annick Morard
(*1976) Spécialiste de la littérature russe du XXe siècle, sa thèse de doctorat à l’Université de Genève porte sur la jeune génération d’écrivains russes à Paris dans l’entre-deux-guerres (De l’émigré au déraciné, L’Âge d’homme, 2010). Ses centres d’intérêt portent sur l’émigration russe, l’avantgarde russe et internationale, la culture et la littérature soviétique et postsoviétique. Ourod, autopsie culturelle des monstres en Russie est publié à La Baconnière (2020).
Alberto Moravia
(1907-1990) Il écrit à 20 ans son premier roman, Les Indifférents, dans un sanatorium au nord de l’Italie. Ses livres questionnent les relations entre couple et société (Le Mépris, L’Ennui, La Femme léopard). Également journaliste et essayiste, il est l’auteur d’essais souvent liés à des voyages, en Union soviétique ou en Chine notamment. Il a été député européen, apparenté communiste.
Edgar Morin
(*1921) Né à Paris. Son adolescence est marquée par la montée du nazisme, les procès staliniens, la Guerre d’Espagne. À 20 ans, il entre à la fois au parti communiste (jusqu’en 1951) et dans la résistance gaulliste. Après guerre, ses combats continuent contre le stalinisme, la guerre d’Algérie et toutes les barbaries. Ses réflexions récentes portent sur la mondialisation et l’écologie. Directeur de recherches au CNRS, défenseur de la notion de « pensée complexe », il est l’auteur de nombreux ouvrages de sociologie et de philosophie.
Maxime Morisod
(*1984) Né à Lausanne, il monte le groupe rock The Mondrians en 2005, co-fonde le blog culturel Think Tank et réalise à partir de 2014 plusieurs courts métrages et clips vidéos. Collaborateur des événements à la Cinémathèque suisse, il est l’auteur d’un mémoire sur le sublime et la figure du monstre dans le cinéma américain. Il est passionné par Lynch, Cronenberg et Spielberg.
Laura Mottaz Rubio
(*1989) Hispano-suisse de naissance, mais ayant adopté et été adoptée dans différentes régions du globe, souhaite se considérer comme citoyenne du monde. Anthropologue formée à Lyon et en Colombie, intéressée à l’être humain «migrant», à l’inter­culturalité et à la construction des identités. Elle est animatrice socioculturelle dans un centre pour adolescents à Genève.
Ghania Mouffok
(*1957) Vit à Alger, journaliste indépendante, consultante et formatrice (droits humains, féminisme). Correspondante de TV5 Monde, elle a tenu la chronique «Une femme à sa fenêtre». Auteure d’Une autre voix pour l’Algérie, entretien avec Louisa Hanoune (La Découverte, 1996), Être journaliste en Algérie (Reporters sans frontières, 1996), elle a participé à de nombreux ouvrages collectifs.
Roderic Mounir
(*1971) Formation universitaire en histoire contem­poraine. Musicien, journaliste au quotidien Le Courrier, où il couvre depuis 2000 les musiques actuelles, la culture alternative, la propriété intellectuelle dans l’économie numérique, la satire et la liberté d’expression, le cinéma ­documentaire, etc.
Victoria Mühlig
(*1987) Historienne de l’art, conservatrice au Musée d’art de Pully, elle est en charge des expositions d’art contemporain et de photographie. Elle est aussi commissaire d’exposition pour le Prix culturel Manor Valais et membre du comité de near, association suisse pour la photographie contemporaine.
Élodie Murtas
(*1984) Passionnée par l’image en mouvement, elle poursuit, après une formation en arts visuels, un master en cinéma et en histoire de l’art. Parallèlement à cette approche théorique, elle participe à des projets en tant que vidéaste, notamment avec le groupe Proksima qui fait résonner musique, expression corporelle et clips.