Henri Calet
(1904-1956) Son parcours aventurier, d’un larcin comptable à une cavale en Uruguay, nourrit ses romans (Le Tout sur le tout, Monsieur Paul), autant que sa captivité pendant la guerre et ses talents pour dire la vie des petites gens. Après la Libération, il travaille au journal Combat, publie des reportages dans la presse, qu’il réunit dans des livres comme Les Deux Bouts.
 
Marion Canevascini
(*1972) Née à Göttingen d’un père tessinois et d’une mère romande. Elle travaille les mots, les images, les fils et le papier, matériellement et métaphoriquement, ce qui la conduit aussi bien au roman graphique et au livre d’artiste qu’à la sculpture tricotée. Notre Frère (2020), Sables mouvants (2022) et Patakrep (2023) sont publiés aux Éditions Antipodes.
 
Caractères mobiles
Le collectif (Catherine Favre, Mathias Howald et Benjamin Pécoud) place la rencontre entre auteur/autrice et lecteur/lectrice au centre de la dynamique d’écriture. Il s’inspire de la figure de l’écrivain·e publique dont il étend la pratique à des textes et à des besoins proprement littéraires. En 2019, il publie Au village (éditions d’autre part), recueil de textes de commande. www.caracteresmobiles.ch

Carina Carballo
(*1980) Après deux ans passés à arpenter Dublin en ce début de siècle, elle obtient une licence en lettres (anglais et français) à l’Université de Genève. Elle a réalisé des interviews pour le journal du Théâtre Vidy-Lausanne, travaillé aux archives de la Cinémathèque suisse et enseigne aujourd’hui l’anglais.
Nicolas Carrel
(*1974) Crée des projets mêlant littérature, poésie sonore et musique. Il est avant tout sensible aux textes comme matière sonore, expérimentant le souffle, le mot réduit à ses phonèmes, la langue orale et rythmique. Développe actuellement une œuvre sur les cavités, sur l’homme-trou et le trou de mémoire: «Trou Life». Travaille au théâtre La Grange de Dorigny à Lausanne.
Christian Caujolle
(*1953) Journaliste à Libération, puis rédacteur en chef responsable de la photographie, il crée en 1986 Vu, agence de photographes, puis devient en 1998 directeur artistique de la galerie du même nom à Paris. Enseignant, commissaire d’expositions et organisateur de festivals, dont Photo Phnom Penh qu’il a créé en 2008, il est l’auteur de nombreux ouvrages et préfaces de catalogues.
Céline Cerny
(*1975) Durant ses études de lettres à Lausanne, elle a travaillé dans une ONG (Burkina-Faso) et un centre d’accueil pour sans-abri. Médiatrice culturelle pour des projets autour de la littérature et du récit, elle est aussi critique en littérature jeunesse. Elle écrit depuis l’enfance. Les Enfants seuls, son premier ouvrage de fiction, a paru aux Éditions d’autre part en 2015.
Stéphanie Chaillou
(*1969) Née à Nantes, elle vit à Paris. Entre 2008 et 2011, elle publie aux éditions Isabelle Sauvage trois ouvrages de poésie contemporaine. Après deux romans parus chez Alma éditeur, L’homme incertain et Alice ou le choix des armes, elle publie chez Notabilia/Noir sur Blanc Le Bruit du monde (2018) et Un jour d’été que rien ne distinguait (2020).
Sophie Chamas
(*1987) Auteure freelance basée aux Émirats arabes unis. Incapable de rester dans un même lieu, elle est, d’après sa mère, atteinte du syndrome: «L’herbe est toujours plus verte ailleurs.» Elle a l’im­pression d’être partagée entre plusieurs pays.
Élisabeth Chardon
(*1962) Licenciée en lettres de l’Université de Genève, elle a collaboré au Journal de Genève avant d’être pendant près de vingt ans journaliste au quotidien Le Temps. Elle y a été responsable du guide culturel puis des arts visuels, son domaine de prédilection. Coéditrice de La Couleur des jours.
[48] Une centrale qui électrise le son
[47] Les dames de Locarno
[46] Restaurer, rénover, transformer, et parfois restituer
[45] Des architectes «cools et professionnels»
[45] Lisbonne, palimpseste de cinéma
[44] Le numérique se danse aussi
[44] Avant de perdre les étoiles (et le bleu du ciel)
[43] À l’écoute du monde
[43] Marcher dans le sens des images
[42] Cinéma au long cours
[41] Paulo Lima, le gardien de Mont-Blanc Centre
[40] Jacques Roulet, l’architecture comme une seconde peau
[40] Le Plaza du futur a ses architectes
[40] Récits de la montagne et du reste du monde
[39] Une rencontre avec le présent
[38] L’utopie réaliste de Milo Rau
[37] Christian Robert-Tissot
fait parler Le Plaza

[37] Vingt ans en cabine
[37] Les cahiers du projectionniste
[36] Le Plaza, invitation au voyage
[35] La vie entre les livres
[34] Figures d’exil
[33] Toute l’Algérie dans un relais saharien
[33] La Cordillère des songes
[32] Un automne photographique
[31] À Venise, l’art et le monde se regardent
[30] Un mektoub de photographe
[29] Batailles d’Alger
[28] Palerme, jardin du monde
[27] Explosions volcaniques en Valais
[27] Le Soudan sur grand écran
Un été africain

[25] De poids ou de plumes, les collections font le musée
[24] Nocturne de la photographie
[23] Balade à Bex
[22] Briseurs de mur
[20] Cindy Van Acker a l’esprit zaoum
[18] La dernière coupe
[11] Les multiples vies de Gunter Krichel
[9] Jeu n’est pas je
[8] Le globe et l’horizon
[7] Eau de vie
[6] «Mais c’est de la folie!»
[5] Le sacré, questions profanes
[4] Je suis féministe, qu’on me soigne!
[3] Un printemps des livres
[2] Lumières et nuits
[1] Arts et histoires en sous-sol
Alexandre Chollier
(*1970) Géographe de formation, il partage son temps entre enseignement, recherches et écriture. Outre une collaboration active avec les éditions Héros-Limite où il a publié Autour du cairn en 2010, il participe au projet «Écrire le monde autrement» du Fonds national.
Alessio Christen
(*1985) A collaboré avec le Centre des littératures en Suisse romande (Université de Lausanne) pour les Œuvres complètes de Charles-Albert Cingria (L’Âge d’Homme) et celles du poète Gustave Roud (Zoé, à paraître en 2022). Il prépare une thèse sur le rôle de Cingria dans le renouvellement des genres littéraires durant l’entre-deux-guerres.
Alexandra Cinter
(*1980) Vit à Lausanne. Diplômée en littérature, en dramaturgie et en traduction, elle travaille notamment comme traductrice et patiente simulée. Elle se forme aussi en chant lyrique et en jazz. Elle publie en 2018 un premier roman, Vingt-deux, rue des Capucines.
Ernest Cœurderoy
(1825-1862) Médecin, il entre en politique en 1848 avec des «opinions révolutionnaires socialistes intransigeantes». En 1849, il se réfugie en Suisse, d’où il est expulsé en 1851, ainsi que de Belgique. Il vit en Grande-Bretagne, en Espagne et en Italie, avant de revenir à Genève en 1855. Il consacre sa vie à des activités littéraires et à des correspondances.
Christophe Cognet
(*1966) Études de cinéma à la Sorbonne Nouvelle. Il mène une méditation filmique sur l’art et les images aux limites de l’expérience humaine, accompagnée de publications, dont Éclats (Seuil, 2019) sur les photographies clandestines des camps nazis, sujet qu’on retrouve dans son film À pas aveugles (2021).
David Collin
(1968-2020) Il a écrit des romans (Train fantôme, Les Cercles mémoriaux), des chroniques et des essais (Les Mots du génocide, Vers les confins, La Grande Diagonale, avec Victor Segalen), des livres avec des artistes et d’autres écrivains, et dirigé des collections littéraires. Il a produit des documentaires et des fictions radiophoniques (le LABO) et réalisé des émissions littéraires (RTS-Espace 2). www.amis-david-collin.org
Bernard Comment
(*1960) Auteur de romans (aux éditions Christian Bourgois) et de nouvelles, né à Porrentruy et vivant à Paris. Lauréat de plusieurs prix littéraires, il a également co-écrit des scénarios avec Alain Tanner et traduit de nombreux titres d’Antonio Tabucchi. Il dirige depuis 2004 la collection Fiction & Cie aux éditions du Seuil.
Marguerite Contat
(*1951) Juriste de formation, elle a fait carrière au CICR, effectuant des missions en Asie, Afrique et Europe, notamment comme cheffe de délégation en Afrique de l’Ouest et à Addis-Abeba et comme présidente du groupe de travail sur les personnes disparues en ex-Yougoslavie. Elle a été conseillère municipale Verte en Ville de Genève et coprésidente de la Constituante genevoise.
 
Isabelle Cornaz
(*1982) Elle a publié son premier récit, La nuit au pas, à La Baconnière en 2023. Journaliste à la RTS-radio, slaviste de formation. Elle a été correspondante pour différents médias à Londres, puis à Moscou. Elle réalise aussi des documentaires sonores.
Odile Cornuz
(*1979) Écrivaine. Parmi ses publications: Biseaux (d’autre part, 2009, 2016) Terminus et Onze voix de plus (L’Âge d’homme, Poche suisse, 2013), Pourquoi veux-tu que ça rime? (d’autre part, 2014), Ma ralentie (d’autre part, 2018). Ses pièces ont été jouées dans différentes théâtres en Suisse. Elle lit ses textes selon des dispositifs interactifs. Sa thèse, D’une pratique médiatique un geste littéraire: le livre d’entretien au XXe siècle a été éditée chez Droz en 2016. www.odilecornuz.ch
Roland Cosandey
(*1951) Historien du cinéma, coédite Documents de cinéma sur le site de la Cinémathèque suisse. Professeur à l’École cantonale d’art de Lausanne (1988-2016), chargé de cours à l’Université de Lausanne (Histoire et esthétique du cinéma, 2007-2017), il poursuit une activité de chercheur.
 
Valérie Cossy
(*1966) Professeure associée en études genre à la Faculté des lettres de l’Université de Lausanne, elle est spécialiste des œuvres de femmes du XVIIIe siècle à nos jours, en Suisse, en France et en Angleterre. Ses articles et ouvrages portent entre autres sur Jane Austen, Isabelle de Charrière, Alice Rivaz et Germaine de Staël.
Catherine Courtiau
(*1950) Historienne de l’art et de l’architecture indépendante, diplômée ès lettres de l’Université de Genève. Antenne romande et rédactrice scientifique à temps partiel de la Société d’histoire de l’art en Suisse (SHAS) de 1980 à 2014. Viceprésidente d’ICOMOS Suisse. Nombreux mandats de recherches et publications sur des édifices des XIXe et XXe siècles à la demande d’instances officielles, d’associations et de privés.
Yann Courtiau
(*1971) Ancien disquaire et DJ, libraire, il ouvre en 2024 à Genève Le Temps d’un livre. Il est l’auteur de l’essai Frictions: ce que la littérature a fait à la musique et ce que la musique en a fait et de David Bowie: Lector in fabula (La Baconnière, 2019 et 2022). Il ne prend pas l’avion, n’a ni voiture ni carte de crédit mais il aime beaucoup son fils Barnabé, Bach, Walter Benjamin et les bucatini.