Maya Abu Al-Hayyat
(*1980) Poétesse, romancière, traductrice et actrice palestinienne. Née à Beyrouth, elle vit à Jérusalem où elle dirige le Palestine Writing Workshop, institution encourageant, par le biais de résidences, d’ateliers de lecture et d’écriture, la création et la diffusion de contes et de récits avec les enfants, les adolescents et les enseignants.
Caroline Abu Sa’da
(*1979) Elle a dirigé des programmes humanitaires au Moyen-Orient pour les Nations unies et MSF. Auteure de publications portant sur l’actionmhumanitaire, les ONG et le Moyen-Orient, elle a été directrice d’une unité de recherche de MSF et responsable éditoriale au FIFDH. Elle est directrice générale de SOS Méditerrannée Suisse, qu’elle a fondé.
Barbara Achermann
(*1979) Après des études de lettres à Bâle, Berne et Liverpool, elle écrit pour les magazines Annabelle, NZZ Folio et Das Magazin. Depuis 2019, elle est reporter et rédactrice à Zurich pour Die Zeit. Elle a été primée à plusieurs reprises pour son travail journalistique. Auteure d’un essai, Frauenwunderland. Die Erfolgsgeschichte von Rwanda (Reclam, 2018).
Prisca Agustoni
(*1975) Depuis 2003, elle partage sa vie entre la Suisse et le Brésil, où elle enseigne la littérature comparée et italienne à l’Université de Juiz de Fora. Elle est autrice, poétesse et traductrice. Elle écrit en italien et s’auto-traduit en français et en portugais. Prix suisse de littérature 2023.
Usama Al Shahmani
(*1971) Né à Bagdad, a fait des études de langue et littérature moderne arabes, avant d’émigrer en Suisse en 2002. Il travaille en tant qu’interprète, médiateur culturel ainsi que traducteur littéraire vers l’arabe. Il vit avec sa famille à Zurich. Auteur de In der Fremde sprechen die Bäume arabisch (Limmat Verlag, 2018).
Jean-François Amiguet
(*1950) Né à Vevey, il vit en Valais. Licencié en sciences politiques, technicien sur des films d’Alain Tanner, Marcel Schüpbach et Yves Yersin, co-fondateur de la société de production Zagora Films à Genève, il a réalisé cinq longs métrages de fiction, d’Alexandre à Sauvage en passant par Au Sud des nuages, et des reportages de télévision.
www.jf-amiguet.com
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Patrick Amstutz
(*1967) Dirige l’édition des œuvres complètes de Werner Renfer ainsi que la collection d’études littéraires Le cippe. Il est l’auteur, aux éditions Empreintes, de s’attendre (2002), prendre chair (2006) et déprendre soi (2011).
Günther Anders
(1902‐1992) Étudiant de Heidegger, proche de Hans Jonas et de Bertolt Brecht, premier mari de Hannah Arendt, cousin de Walter Benjamin, il s’exile à la montée du nazisme, à Paris puis aux États‐Unis. Après la Guerre, il s’établit en Autriche où il publie notamment L’Obsolescence de l’homme (deux volumes, 1956 et 1980). Proche des mouvements pacifistes et antinucléaires, il développe une philosophie apocalyptique de la technique, une philosophie de l’art (Mensch ohne Welt, 1984) et une méditation sur la Shoah (Besuch im Hades, 1979).
Christiane Antoniades-Menge
(*1949) Née à Berne, elle grandit dans le Piémont italien. Après une licence en sciences naturelles à l’Université de Fribourg, elle s’installe à Genève en 1975. Sa vie professionnelle débute dans le journalisme scientifique et se poursuit dans l’orientation académique. Son écriture est d’abord une mémoire et un hommage: prose poétique, ou poésie en prose – rêve ou défi.
Eva Antonnikov
(*1958) Née à Zurich, traductrice littéraire. Aux éditions Héros-Limite, elle a publié des poèmes de Charles Reznikoff, Else Lasker-Schüler, Rose Ausländer et Daniil Harms, Transcription de Heimrad Bäcker et une biographie de Constantin Cavafy. Elle travaille à une nouvelle traduction d’Anna Karénine.