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(*1990) Né à Dardagny, dans la campagne genevoise. Après avoir clos ses études à la faculté des lettres de Genève avec un mémoire sur Nicolas Bouvier, il se lance dans un parcours d’une année sur les traces de l’écrivain voyageur, un projet d’écriture qui donne le jour au livre Les toupies d’Indigo Street (Éditions d’autre part, 2020).

(*1947) Auteure de deux récits, d’une étude sur l’histoire des femmes en Suisse avec Annik Mahaim, elle a collaboré au Dictionnaire historique de la Suisse et traduit notamment des œuvres de Niklaus Meienberg, Hugo Loetscher, Peter Bichsel, Franz Hohler, Jürg Schubiger, Ernst Burren, Irena Brežna et Pedro Lenz. Prix Oertli en 2016 pour l’ensemble de ses traductions.

(*1966) Né au Chili, il réside en Suisse depuis 1974. Historien, spécialisé dans l’histoire du théâtre et la critique théâtrale, il travaille à la gestion documentaire et à la valorisation historique au Conseil municipal de la Ville de Genève et il a assuré la direction scientifique de l’ouvrage Le Mémorial, chronique d’une ville qui s’écrit au présent (2022).

(*1983) Vit à Genève. Elle écrit, traduit et organise des lectures publiques, notamment dans le cadre du Programme Gilbert Musy du Centre de traduction littéraire de Lausanne. En 2014, elle crée LE QHADI avec Isabelle Sbrissa, une bibliothèque itinérante et multilingue de poésie contemporaine.

(*1959) Né à Marseille. A exercé divers métiers et beaucoup voyagé. Il a publié principalement des romans (dernier paru: Selon Vincent, Stock, 2014), des nouvelles, des poèmes, des carnets de route (principalement en Asie) et des fictions biographiques. En 2012, Prix Roger-Caillois pour Borges, de loin (Gallimard).

(*1949) Né à Bâle, il vit à Berne et à Berlin. Il est membre du Centre PEN suisse alémanique et membre correspondant de l’Académie allemande pour la langue et la littérature à Darmstadt.

(*1987) Monteuse, réalisatrice, un peu touche-à-tout, elle aime surtout raconter des histoires et explorer les moyens d’y parvenir. Amoureuse de voyages, les paysages dépouillés et froids la fascinent, ils lui ont inspiré ses premiers films car au-delà de leur beauté, ils ont le pouvoir de révéler les hommes. Elle vit à Neuchâtel.

(*1976) Né dans les Marches, séjours à Pavie, Rome et Berne. Il enseigne au lycée cantonal de Lugano. Il a publié des recueils de poèmes dont Il numero dei vivi, Prix suisse de littérature 2016. Il a réalisé l’édition commentée du Diario del’71 e del ’72 d’Eugenio Montale et l’Oscar Poesie 1975-2012 de Franco Buffoni.

(*1954) Artiste musicienne, créatrice de projets entre­laçant musique, littérature et danse, avec Jean-Claude Malgoire à Tourcoing, puis avec Marc Minkowski à Grenoble, elle tourne et scénarise avec Philippe Béziat le film sur Noces de Stravinsky et Ramuz. Elle habite aujourd’hui à Dieppe et s’occupe d’enfants. Elle promène dans sa tête des projets protéiformes qui ne verront probablement pas le jour.

(*1978) Artiste visuel et écrivain, il a publié une quinzaine de livres qui vont du roman à l’imagier en passant par le guide de randonnée, et réalisé de nombreuses expositions réunissant dessins, objets et textes. Son dernier livre, Tombola, est paru chez Zoé en 2023. www.jeremiegindre.ch

(*1986) Né à quelques centaines de mètres de la frontière suisse, il étudie le journalisme à Grenoble avant de se projeter vers l’Est. Il adopte Istanbul puis Tbilissi comme bases à partir desquelles il sillonne la Turquie et le Caucase pour écrire des reportages. Il est co-fondateur du site d’«informations désOrientées» Mashallah News.

(*1950) Après ses études d’architecture, la guerre du Kippour, à laquelle il participe comme secouriste, le fait s’engager dans le cinéma. Son œuvre compte plus de 80 films, documentaires et de fiction, explorant l’histoire du Moyen-Orient et sa propre biographie à travers les thèmes de l’exil et de l’utopie. Né à Haïfa, il choisit un moment la France et retourne vivre en Israël dans les années 1990.

(*1958) Journaliste et critique d’art, présente des journaux culturels et couvre les arts plastiques sur la RTBF, la radio publique belge francophone, enseigne la réalisation sonore à l’IHECS à Bruxelles, croit aux anges et reconnaît l’inanité d’une notice biographique.

(*1941) Activiste diplomatique pour le droit des peuples auprès de l’ONU et ailleurs, elle côtoie minorités et peuples du monde en quête de reconnaissance. Elle cultive son intérêt pour les cultures et les langues, en voyageant, en écrivant et en photographiant.

(*1954) Née à Neuchâtel, elle a étudié le russe, l’espagnol et le français aux universités de Bâle, Lausanne, Voronej et Cracovie. Elle a traduit une quinzaine de livres de Robert Walser et de nombreux romanciers et poètes alémaniques et russes. Critique littéraire spécialisée en poésie, elle est membre du comité de rédaction de La Revue de Belles-Lettres.

(*1957) Enseignant en arts visuels au gymnase français de Bienne jusqu’en 2020, peintre, coauteur de Chemins d’artistes: de la bohème biennoise des années 50 à la lumière du Sud (Intervalles 122). Vit à Bienne et Grenoble.

(*1978) Docteure en sciences du théâtre de l’Université de Berne, poète, dramaturge et performeuse de spoken word, jonglant entre les dialectes alémaniques, l’allemand, le français et l’anglais. Elle se produit avec le musicien et artiste sonore Robert Aeberhard dans le duo Fitzgerald & Rimini et au sein du collectif d’écrivains Bern ist überall. Elle est commissaire du Festival international de poésie de Bâle. www.avgraffenried.ch

(*1979) Née à Bucarest, vit à Zurich. Elle a étudié la philologie allemande et néerlandaise à Bucarest, la mise en scène à Bruxelles et le journalisme en Autriche. Ses deux premiers romans ont reçu de nombreux prix littéraires. Elle écrit reportages et essais pour la Frankfurter Allgemeine et la Neue Zürcher Zeitung, des livres pour enfants et des romans.

(*1970) Après des études de Lettres, elle se lance en autodidacte dans des réalisations d’art plastique autour de la lumière, son matériau de prédilection. Quelle que soit l’échelle, son travail se penche sur le rapport du vivant avec son biotope, clin d’œil fraternel à la nature et métaphore filée de la condition humaine. Vit et travaille à Lausanne. www.sophieguyot.ch

(*1941) Né à Santiago du Chili, il étudie le cinéma à Madrid. Sa trilogie La Bataille du Chili (1975-1979), commencée au Chili, terminée en exil, raconte le basculement du pays de Salvador Allende à Augusto Pinochet. Cette période n’a cessé de nourrir ses documentaires, jusqu’à la trilogie formée par Nostalgie de la lumière (2010), Le Bouton de nacre (2015) et La Cordillère des songes (2019).