Thierry Raboud
(*1987) Poète, musicien et critique littéraire au quotidien La Liberté. Son recueil, Crever l’écran (Empreintes, 2019), est lauréat du Prix Pierrette Micheloud. Président du jury des Prix suisses de littérature, il publie également en revue. thierry.raboud.com
Philippe Rahmy
(1975-2017) Écrivain par nécessité, internationaliste par conviction, athée par défaut, égyptologue de formation, membre fondateur du site littéraire remue.net, partisan de la révolution sous toutes ses formes. Auteur de Béton armé, Monarques, Pardon pour l’Amérique (La Table ronde, 2013, 2017, 2018). amis-de-philippe-rahmy.org
Dragica Rajčić Holzner
(*1959) Née à Split, elle s’initie à l’écriture dans sa langue maternelle, le croate. Installée en Suisse en 1978, femme de ménage, elle commence à écrire en allemand. De retour en Croatie en 1988, elle est journaliste. La guerre la force à repartir pour la Suisse en 1991. Elle vit entre Zurich et Innsbruck, entre animation socioculturelle et écriture.
Ilma Rakusa
(*1946) Auteure et traductrice (du russe, serbocroate, hongrois et français). Elle a passé son enfance à Budapest, Ljubljana et Trieste et a étudié la slavistique à Zurich, Paris et Saint-Pétersbourg. De ses nombreux voyages et parcours «nomades» témoigne son livre Mehr Meer (La mer encore) qui a reçu le Schweizer Buchpreis 2009.
Jacques Rancière
(*1940) Professeur émérite de philosophie à l’Université Paris 8, où il a enseigné de 1969 à 2000. Auteur de livres consacrés à la politique, la littérature, l’esthétique. Il a écrit sur le cinéma dans Trafic, les Cahiers du cinéma et publié notamment La Fable cinématographique (Le Seuil, 2001) et Les Écarts du cinéma (La Fabrique, 2011).
 
Fabienne Raphoz
(*1961) De 1996 à 2022, elle a dirigé aux côtés de Bertrand Fillaudeau les éditions José Corti où elle s’occupait plus particulièrement du domaine poétique. Elle crée en 1998 la collection «Merveilleux», des collectes de contes populaires, contes littéraires, utopies, textes sacrés, romans contemporains. Elle a publié six livres de poésie, tous parus aux éditions Héros‐Limite.
 
Claude Reichler
(*1946) Né à Fribourg, vit à Lausanne. A enseigné la littérature française et l’histoire de la culture à l’Université de Lausanne. Travaux de critique et d’histoire littéraires et sur l’histoire du paysage des Alpes. Intérêt constant pour les œuvres plastiques. Nombreuses publications: livres, articles, réalisations multimédia.
Epaminondas Remoundakis
(1914-1978) Né dans un village crétois, il s’enfuit enfant vers Athènes pour éviter l’enfermement, y termine sa scolarité, puis des études de droit. Arrêté, il est interné dans l’île de Spinalonga (Crète). Organisateur de la survie sur l’île, il est amené dans un hôpital athénien après la fermeture de la colonie. Il s’y éteint en 1978. Auteur d’une autobiographie, Vies et morts d’un Crétois lépreux (Anacharsis, 2015).
Werner Renfer
(1898-1936) Né dans le Jura suisse, fils d’agriculteurs, ingénieur agronome, il devient rédacteur du journal Le Jura bernois à Saint-Imier. Écrivain, poète et chroniqueur, auteur de Hannebarde, La tentation de l’aventure et La beauté du monde. Ses œuvres complètes sont éditées par Patrick Amstutz aux éditions Infolio.
Jean-Pierre Restellini
(*1953) Médecin et juriste suisse. Ancien médecin-chef des prisons genevoises, ancien médecin cantonal; chargé d’enseignement au Centre suisse de formation pour le personnel pénitentiaire pendant plus de 15 ans. Expert-consultant pour des institutions et organismes nationaux et internationaux (Conseil de l’Europe, CICR, différentes ONG). A publié en 2021 Carnets de route d’un médecin inspecteur des prisons européennes.
Noëlle Revaz
(*1968) Elle écrit des nouvelles, des romans, des textes pour la radio et le théâtre, qui se distinguent par l’originalité du travail sur la langue et leur univers singulier. Rapport aux bêtes, Efina (Gallimard, 2002, 2009), L’Infini livre (Zoé, 2014), Les trois petits cochons (La Joie de Lire, 2015), Hermine blanche (Gallimard, 2017).
Véronique Ribordy
(*1961) S’est d’abord intéressée au maniérisme en Italie (études en histoire de l’art à Genève), avant de glisser vers des territoires plus contemporains (master d’études avancées en «curating» à Zurich). Après un passage par le journalisme et la critique, elle a conçu des expositions sur le jeu, la mort ou la mémoire. Elle préside depuis 2018 l’association Art contemporain Valais.
Hughes Richard
(*1934) Il passe une enfance farouche et sylvestre dans le Jura. Adolescent, il fait deux rencontres déterminantes: Francis Giauque et Blaise Cendrars. Il réside une trentaine d’années à Paris. Depuis les années 1980, il est «libraire en chambre» aux Ponts-de-Martel. Éditeur et préfacier des œuvres de Francis Giauque, il a également publié dix recueils de poèmes, quatre ouvrages de prose et une dizaine de livres autour de Cendrars. www.hughesrichard.ch
Jérôme Richer
(*1974) Il suit une formation universitaire en droit, puis après un détour par l’éducation spécialisée, se dirige vers l’écriture théâtrale. Il est proche du théâtre documentaire. En 2021, il reçoit la bourse d’auteur·e confirmé·e du Canton de Genève pour l’écriture de Devenir viande, son premier texte non théâtral. www.jeromericher.ch
Louis-Bernard Robitaille
(*1946) Né à Montréal, vit à Paris où il a été correspondant pour les journaux québécois La Presse et L’Actualité. Auteur de romans, dont Dernier Voyage à Buenos Aires et La Péninsule (Noir sur Blanc, collection Notabilia, 2013 et 2015).
Nadia Roch
(*1964) Depuis 1990 à la Cinémathèque suisse, elle dirige le département Non-film depuis 2009. Membre de la Commission nationale du film et de la protection des mineurs, elle collabore à Ciné-Feuilles.
Olivier Rolin
(*1947) A publié une bonne vingtaine de livres en tous genres, romans (notamment Port-Soudan, prix Femina 1994, L’Invention du monde, Tigre en papier), récits (Le Météorologue, Baïkal-Amour), essais. Extérieur monde (Gallimard, 2019) est un voyage à travers ses voyages.
Jacques Roman
(*1948) Son nom est un pseudonyme. Né dans la Drôme, il accomplit sa formation professionnelle à Paris et s’aventure en Suisse romande en 1970. Il tente de servir les auteurs avec passion sous des formes d’expression différentes: théâtre et enseignement, films, lectures et mises en scène ou en voix, écriture personnelle toujours sur le qui-vive.
Panteleïmon Romanov
(1884-1938) Né dans une famille de petite noblesse, il devient un des auteurs les plus connus dans la Russie des années 1920 et 1930. Chroniqueur habile des débuts de la vie quotidienne soviétique, il critique l’inefficacité des bureaucrates, ce qui lui a valu problèmes et censures.
Carina Roth
(*1971) Éternelle étudiante, voyageuse de cœur, sédentaire de Plantamour à Genève. Avec un pied à l’université depuis longtemps, pendant que l’autre reste vagabond. Vivre ailleurs pour un temps, revenir au bord du lac. Le Japon est un point d’ancrage, comme aussi le Liban ou la Californie, sans compter les Alpes et l’Italie.
Anna Ruchat
(*1959) Née à Zurich, a étudié la philosophie et la littérature allemande dans sa ville natale et à Pavie. Traductrice de Thomas Bernhard. En 2004, elle publie son premier volume de nouvelles, In questa vita. Prix suisse de littérature 2019, elle vit à Pavie.
Martin Rueff
(*1968) Poète, critique littéraire, traducteur et philosophe, spécialiste de Rousseau, professeur à l’Université de Genève. Dernier ouvrage de poésie: La Jonction (Nous, 2019). La poésie: dérapage contrôlé. Dérapage? sortie sensible des routes, nomenclatures et autres prêches. Contrôlé? pour rendre le sensible partageable, intelligible, vif par mesure. Se priver des surplombs et de toute privauté. N’aime pas la phrase: «c’est loin». Aime la phrase: «on se reposera quand on sera morts».
Matthieu Ruf
(*1984) Né à Lausanne, il a été formé au sein du magazine L’Hebdo et travaille désormais comme journaliste indépendant. Son premier roman, Percussions (L’Aire, 2016) a reçu le Prix Georges-Nicole. Il est membre du collectif d’auteur-e-s AJAR.
 
Benjamin Ruffieux
(*1984) Études de photographie à Vevey. Il est rapidement parti voir – et photographier – le monde en voilier. Et n’en est toujours pas revenu, aimanté par les régions polaires. Depuis 2016 il organise, avec l’aide de sa compagne et d’amis, des résidences d’artistes dans l’Arctique et à bord de son bateau, le Knut. www.benjaminruffieux.ch